Vidéo. Top départ pour le festival international d’art vidéo de Casablanca

Des workshops autour de l’art, de la vidéo et des nouvelles technologies se tiennent ce l3 novembre 2021 à l’Ecole des Beaux-arts et à la Faculté des lettres de Ben M’sik, et se prolongeront jusqu’au 24 novembre 2021. 

Des workshops autour de l’art, de la vidéo et des nouvelles technologies se tiennent ce l3 novembre 2021 à l’Ecole des Beaux-arts et à la Faculté des lettres de Ben M’sik, et se prolongeront jusqu’au 24 novembre 2021.  . Adil Gadrouz / Le360 (capture image vidéo)

Le 23/11/2021 à 15h16

VidéoLa 27e édition du festival international d’art vidéo de Casablanca, du 23 au 27 novembre 2021, a débuté par les workshops ce mardi matin. Ces ateliers, qui se tiennent ces 23 et 24 novembre à l’Ecole des Beaux-arts, ainsi qu’à la faculté des lettres de Ben M’sik, aborderont différents thèmes autour de l’art et des nouvelles technologies.

Organisé depuis 2013 par la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben M’sik – Université Hassan II de Casablanca, le festival international d’art vidéo (FIAV) fait son retour. Pour démarrer cette 27e édition, avant le spectacle d’ouverture qui se déroulera au Studio des Arts Vivants ce mardi 23 novembre 2021 à 20 heures, des workshops autour de l’art, la vidéo et les nouvelles technologies se tiennent en ce moment à l’Ecole des Beaux-arts et à la Faculté des lettres de Ben M’sik, et se prolongeront jusqu’à demain, mercredi 24 novembre 2021.

"Comme vous le savez, c’est la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’Sik qui organise le festival et donc pour nous la dimension pédagogique est primordiale, c'est l’essence même de ce festival. C’est pour cette raison que nous avons débuté ce festival par des workshops", explique Majid Seddati, directeur artistique du FIAV.

Au programme de ces Workshops, à la Faculté des lettres de Ben M’sik, la "matérialisation du son, comme trace et mémoire", animé par Martin Beauregard et Yuchen Guo (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Québec), "art cinétique et moteur pas à pas", par Pierre-Olivier Déry et Gabrielle Turbide (Ubchihica, Québec), "réalité virtuelle et augmentée" par Kamel Ghabte (Maroc-France) et "Retro art, Pixel photographie & live music", par Jalal Yassine (Maroc).

Du coté de l’Ecole des Beaux-arts de Casablanca, trois ateliers sont organisés, "Art, action et performance", animé par Richard Martel (Le Lieu, Québec), "Design sensoriel et le recyclage des Résidus industriels forestiers (RIF)" par Zeineb Siala et Sarra Helaoui (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Québec) ainsi que "l’imaginaire du data: Intelligence artificielle (AI), machine learning et réseaux neuronaux déstabilisants", par James Partaik et Blair Taylor (Québec).

Avant cela, un premier atelier de Mapping, animé par Cyril Meroni (France), en partenariat avec l’Institut français de Casablanca, avait débuté le 19 novembre dernier, et prendra fin avec la clôture du festival, en offrant un beau spectacle aux festivaliers.

"L’objectif de ces Workshops c’est de mettre en connexion les étudiants avec des artistes professionnels pour qu’ils découvrent ce milieu et la formation c’est important parce que ça va ouvrir aux étudiants qui ne connaissaient pas ce champ numérique de découvrir une opportunité extraordinaire", confie Majid Seddati.

En plus des workshops, des masters class, des colloques, conférences ainsi que des rencontres entre les professionnels du secteur se tiendront tout au long du festival.

Par Mehdi Heurteloup et Adil Gadrouz
Le 23/11/2021 à 15h16