La politique culturelle de la ville de Casablanca se résume pour l’instant à l’évènementiel. Casa events et animation, la société de développement local chargée de l’animation de la ville de Casablanca se contente pour l’instant d’organiser des manifestations culturelles. Dernière en date, l’exposition-hommage à Tayeb Saddiki et qui se poursuit jusqu’au 2 avril 2017 à la gare Casa-port.
Pourtant, plusieurs espaces sous la tutelle du Conseil de la ville de Casablanca attendent impatiemment un véritable programme culturel et non pas se contenter uniquement de louer l’espace à des structures: entreprises, associations ou autres. Cela fait d’ailleurs partie des revendications constantes des associations qui oeuvrent pour le développement culturel.
Le cas des anciens abattoirs de Casablanca est un exemple vivant de ces espaces en manque de gestion culturelle véritable. Les deux associations Kolokolo et le Théâtre nomade ont dernièrement reçu une mise en demeure pour quitter cet espace où ils étaient résidents depuis le démarrage du projet de la fabrique culturelle et durant le mandat de Mohammed Sajid, l’ancien maire de la ville.
Actuellement les anciens abattoirs de Casablanca sont restaurés par Casapatrimoine qui refuse jusqu'à présent de décliner sa stratégie et sa vision pour les espaces de Casablanca qui seront restaurés. «Nous attendons de lancer les projets, que ça démarre avant de nous exprimer sur le sujet», avait déclaré Najwa Bikri, la directrice de cette société de développement local, à le360.
A l’occasion de l’inauguration de l’exposition-hommage à Tayeb Saddiki, le 360 a interrogé, à ce propos, Mohamed Jouahri le DG de Casa Events et Abdelmalek El Kheili, vice-président du Conseil de la ville. Ecoutons-les!