Ramadan: Hassan El Fad fait son retour sur 2M, il en parle

L'humoriste Hassan El Fad.

Le 09/03/2024 à 18h49

VidéoAprès s’être consacré l’année dernière à l’écriture exclusivement pour le digital avec «Madame Smires», Hassan El Fad est de retour dans la petite lucarne. «FED TV 3» sera diffusé tous les jours à 18H50 durant le ramadan sur 2M. Il en parle avec Le360.

Hassan El Fad est de retour sur le petit écran. Après avoir choisi d’écrire et de diffuser sa dernière production ramadanesque, «Madame Smires», sur le net, le célèbre humoriste lance la troisième saison de FED TV. À la veine burlesque, marque de fabrique de l’artiste, cette série sera diffusée tous les jours à 18h50, juste après la rupture du jeûne, durant ce ramadan sur 2M.

Dans une interview avec Le360, Hassan El Fad confirme le retour de Kabbour, Abou Alinab et Hillman, personnages devenus familiers pour les Marocains. «À la demande du diffuseur et des fans, on m’a proposé de reproposer plusieurs sketchs de cette série et j’ai accepté de les développer davantage et de leur offrir un traitement dramatique plus élaboré», précise-t-il.

Mounia Lamkimel, qui forme un couple avec Kabbour, joué par Hassan El Fad, dans la série depuis plusieurs saisons, sera présente elle aussi, aux côtés de Haitham Miftah et de Oussama Ramzi. Ces comédiens ont aussi contribué à l’écriture de plusieurs capsules de la série.

Ceux qui connaissent Hassan El Fad et qui ont déja travaillé avec lui savent qu’il favorise l’écriture collaborative en créant à chaque fois une cellule d’écriture, et qu’il se plaît à mettre en avant plusieurs jeunes talents de la scène. «La série est scindée en trois parties et trois personnages. Chaque partie a un écrivain», souligne notre interlocuteur.

À propos des thèmes audacieux, qui seront peut-être moins traités cette année avec FED TV 3, contrairement aux capsules diffusées uniquement sur internet, Hassan El Fad déclare qu’il continuera à créer la surprise et à sortir des traitements usuels et ultra-consommés. «On ne doit pas restreindre la liberté de création des artistes, mais au Maroc on essaie toujours de trouver un certain équilibre pour éviter la polémique», conclut-il.

Par Hafida Ouajmane
Le 09/03/2024 à 18h49