Quatre aventuriers sont dépêchés dans le désert pour transporter deux camions chargés en nitroglycérine et empêcher une catastrophe. Voilà pour le pitch du nouveau thriller produit et diffusé par Netflix, qui est aussi familier pour les cinéphiles que son titre: «Le Salaire de la peur». Oui, il s’agit bien du remake du mythique film franco-italien, réalisé en 1953 par Henri-Georges Clouzot, et tourné à Marrakech.
Sortie sur Netflix ce vendredi 29 mars, cette nouvelle version du grand classique du cinéma a également été tournée à Marrakech et ses environs, ainsi que dans les dunes de Merzouga, dans le Sud du Maroc. À la réalisation de ce thriller, on retrouve Julien Leclercq, qui a déjà collaboré avec la plateforme de streaming américaine sur d’autres projets, dont «Earth and Blood» (2020) et «Sentinelle» (2021).
Un monument du cinéma
Côté casting, l’affiche est partagée par Franck Gastambide, Alban Lenoir, Ana Girardot et Sofiane Zermani. Une liste bien moins prestigieuse que celle du film originel, où figurent Yves Montant, Charles Vanel, Folco Lulli et Peter Van Eyck, incarnant les quatre chauffeurs devant convoyer un dangereux chargement afin d’éteindre l’incendie d’un puits de pétrole.
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Adaptation au cinéma du roman éponyme, écrit en 1949 par l’écrivain français Georges Arnaud, «Le salaire de la peur» est le seul film de l’histoire à avoir été récompensé la même année par la Palme d’or du Festival de Cannes (alors appelée Grand Prix) et l’Ours d’or au Festival de Berlin.
Véritable monument du cinéma, ce thriller n’en est pas à son premier remake. Le film a déjà été revisité par William Friedkin en 1977, et est sorti sous le titre de «Sorcerer» aux États-Unis, où il a connu un certain succès.