La session d’automne de la 44ème édition du Moussem culturel international d’Assilah a démarré en beauté, vendredi soir, à la Bibliothèque Prince Bandar Ben Sultan, en présence d’un parterre d’experts, d’intellectuels et de chercheurs marocains et étrangers. Cette édition, qui se poursuit jusqu’au 26 octobre, sera marquée par l’organisation de plusieurs colloques et activités artistiques et culturelles.
Dans une allocution lue en son nom, lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement, Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a mis en avant l’importance de ce festival, qui incarne le soutien continu du Souverain aux efforts fournis en faveur de la renaissance culturelle et intellectuelle.
Le ministre a assuré que les recommandations formulées dans le cadre du Moussem d’Assilah contribueront à répondre aux besoins culturels des citoyens, à rapprocher l’action artistique et créative des citoyens, et à impliquer davantage d’intervenants dans le débat public et l’action culturelle.
Pour sa part, le secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, Mohamed Benaïssa, a relevé que le programme traitera, à travers ses colloques, des thématiques d’actualité, des changements politiques, économiques et culturels que connaît le monde. Des ateliers d’arts plastiques et des expositions d’artistes de renom sont également prévus.
«Le Moussem d’Assilah accorde une attention particulière à l’évolution et aux défis de nos sociétés en Afrique et dans le monde arabe, ainsi qu’à leurs répercussions sur les changements que connaissent les pays industrialisés, notamment en Europe», a-t-il souligné.
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Dans un un message lu en son nom par le Miguel Angel Moratinos, Haut représentant de l’Alliance des civilisations des Nations unies (UNAOC), le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres, a mis en avant la singularité du Moussem d’Assilah, qui réussit chaque année à accueillir une élite d’intellectuels, de politiciens et de chercheurs, réitérant l’intérêt qu’il porte, en tant que secrétaire général des Nations unies, au continent africain, placé au cœur de cet événement.
Pour António Guterres, la région du Grand Sahara fait face, au cours des dernières années, à des défis majeurs liés à la sécurité, notamment la montée de l’extrémisme et de l’instabilité politique, ainsi qu’aux enjeux socio-économiques. Tant de sujets que «cet événement permettra de débattre afin de déboucher sur des recommandations positives, qui renforcent notre engagement pour une Afrique en paix et en prospérité».