Chercheur et académicien, Mohamed Saïd El Mortaji vient de publier un ouvrage collectif: Ksar El Kébir, histoire, société et patrimoine. «C’est un livre pour évoquer le patrimoine historique et la diversité culturelle du Maroc de manière générale. L’objectif est aussi et surtout de jeter la lumière sur la ville de Ksar El Kébir à qui j’appartiens, et qui pendant longtemps a été marginalisée», déclare ce professeur d’histoire à la Faculté des Lettres et des sciences humaines de Rabat, éditeur de cet ouvrage.
Pour Mohamed Saïd El Mortaji, «ce qui [lui] tenait le plus à cœur, c’était de dévoiler les grandes étapes historiques de cette ville d’avant l’islam en passant par [la période] médiévale, l['époque] moderne, contemporain[e] ».
Avec cet ouvrage, Mohamed Saïd El Mortaji veut aussi s’intéresser à la richesse du patrimoine culturel et historique de cette ville, mais également au capital matériel et immatériel de la ville de Ksar El Kébir. «L’idée aussi, est de pouvoir réfléchir à des solutions pour revaloriser ce patrimoine et pour qu’il puisse jouir d’une reconnaissance nationale et internationale. Des solutions comme créer des musées pour accueillir ce patrimoine», affirme-t-il.
Mohamed Saïd Mortaji tient aussi à souligner que «le Marocain doit s’intéresser davantage à l’histoire de l’art et cesser de croire que les musées s’adressent uniquement aux touristes étrangers».