Le réalisateur Talal Selhami parle de «Achoura», le premier film d'horreur à la marocaine

Projection en avant-première le 7 octobre 2022 de «Achoura», le dernier film de Talal Selhami.

Projection en avant-première le 7 octobre 2022 de «Achoura», le dernier film de Talal Selhami. . Khadija Sabbar / Le360 (Capture image vidéo)

Le 13/10/2022 à 15h03

Vidéo«Achoura», de Talal Selhami, qu'il prépare depuis 2015, est projeté dans les salles de cinéma du Maroc depuis hier, mercredi 12 octobre 2022. Le réalisateur dit s'être inspiré de la fête du même nom, qui a lieu dix jours après le Nouvel An du calendrier lunaire hégirien.

«Achoura» est dans les salles de cinéma du Maroc depuis le 13 octobre 2022. Ce long-métrage signé Talal Selhami, est présenté comme étant le premier film d'horreur marocain.

Un film d’horreur à la sauce marocaine, avec à l’affiche des acteurs comme Omar Lotfi dans le rôle de Samir, Sofia Manousha dans le rôle de Nadia, et Younes Bouab, dans le rôle de Ali. 

Interrogé par Le360, au cours de la présentation du film en avant-première, vendredi dernier à Casablanca, le cinéaste, qui est également le réalisateur de «Mirages», produit par Nabil Ayouch, a souligné qu’il tenait absolument à réaliser un film mettant en scène des monstres. 

«Le moment était venu pour réaliser un long-métrage fantastique avec plus de moyens et, étant donné que je suis grand fan des effets spéciaux, mon objectif était de confectionner un film de monstres avec des créatures…», a expliqué Talal Selhami, avant de poursuivre: «j’ai un lien spécial avec la fête de Achoura, je me rappelle lorsque j’étais petit, dans les années 1990 on jouait avec les pétards et les pompes à eau. Je me suis donc dit pourquoi ne pas exploiter un patrimoine bien à nous, et essayer de trouver une fibre pour présenter à nous-mêmes et au monde entier un film d’horreur».

Talal Selhami souligne que l’idée de faire un film d’horreur sur le thème de Achoura est venu de son amour pour le septième art et son envie de proposer aux Marocains un autre type de cinéma.

Par Ghania Djebbar et Khadija Sebbar
Le 13/10/2022 à 15h03