Organisé par l’antenne des Nations unies au Maroc, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, avec le soutien de la fondation Hiba et de l’association des Rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH), cet événement s’inscrit dans la 32ème édition des «16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre», qui se tient chaque année entre le 25 novembre et 10 décembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et la Journée internationale des droits humains.
Les projections, centrées sur le thème «Tous Unis! Investir pour prévenir les violences faites aux femmes et aux filles», correspondent aux objectifs de la 68ème commission de la Condition de la femme de 2024, indique l’Onu femmes sur son site web, ajoutant que ces objectifs visent à accélérer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes par la lutte contre la pauvreté, le renforcement des institutions et le financement des politiques basées sur le genre.
Du 27 novembre au 1er décembre, le cinéma Renaissance présentera une sélection variée de films et de courts-métrages abordant les problématiques liées à la lutte contre les violences et discriminations du genre. Ainsi les spectateurs pourront découvrir: «Si on ne travaille pas, on crève de faim, combat de femmes au calvaire du mouquef» de Zhour Bouzidi (2018), «Derrière les portes fermées» de Mohammed Ahed Bensouda (2013), «Noche de fuego (prayers for the stolen)» de Tatiana Huezo (2021), et en avant-première «Vi(tri)ol» court-métrage de Hicham Lasri, «She said» de Maria Schrader (2022), «A girl from Mogadishu» de Mary McGuckian (2019) et enfin «Mustang» de Deniz Gamze Ergüven (2015).
Chaque projection sera suivie de sessions de débats modérées par des membres de la société civile. Il est à mentionner que toutes les séances sont gratuites et ouvertes au public.