L’acteur et comédien Mustapha Zaari est mort

L'acteur et comédien Mustapha Zaari (1945-2024).

L'acteur et comédien Mustapha Zaari (1945-2024).

Après une longue lutte contre la maladie, l’acteur et comédien marocain rejoint son acolyte de toujours, Mustapha Dassoukine. Il est décédé ce mardi 4 décembre à l’âge de 79 ans.

Le 03/12/2024 à 11h49

Il aura des décennies durant marqué le petit écran comme les planches de théâtre avant d’être forcé par la maladie à prendre ses distances ces dernières années. Figure incontournable du paysage artistique marocain, Mustapha Zaari a rendu l’âme ce mardi 2 décembre 2024 à Rabat après une longue lutte contre un cancer de la prostate. Il était âgé de 79 ans.

La détérioration de son état de santé avait nécessité une longue hospitalisation en avril dernier à l’Hôpital militaire Mohammed V de la capitale. Remis de ses peines, il a néanmoins cédé devant la maladie. Sa dernière apparition à la télévision aura été dans le feuilleton «Rihlat Omr» (Le Voyage d’une Vie), réalisé par Lamiss Khairate et diffusé dernièrement sur Al Oula (groupe SNRT). Tout un symbole. C’était après une longue absence. Nos journalistes, Hafida Ouajmane et Adil Gadrouz, s’étaient entre-temps rendus à son chevet, en 2021. Voici ce que le défunt nous avait raconté.

Né en 1945 à Derb Sultan à Casablanca, Mustapha Zaari a entamé sa carrière avec la troupe théâtrale Abdelkader El Badaoui en 1967. À la télévision, il a charmé les téléspectateurs par son authenticité, sa joie de vivre et son humour et fait les beaux jours de la télévision dans les années 1970. Le duo qu’il a formé avec l’humoriste Mustapha Dassoukine a également gagné le cœur des Marocains. Leur passage sur les écrans dans les années 1980 et 1990 était toujours attendu.

Mustapha Zaari aura brillé tant dans le théâtre, avec des pièces comme «Halouf Karmouss» ou «Daba t’ji Dada», la télévision dans des feuilletons comme «Merhba B’s7abi», «Setta men Settine» ou «Saâdi B’bnati» ou encore au cinéma dans des films marocains comme «Toufoula Moughtassaba» ou étrangers comme le chef d’œuvre «Arrissala» de Mustapha Akad.

Par Youssef Bellarbi
Le 03/12/2024 à 11h49