Douar Al Afarit, c’est l’histoire d’un couple qui décide d’entamer un périple dans le sud du Maroc, en visitant des villes sahariennes. Une première étape de ce voyage de découverte a donc été Laâyoune. «Un studio à ciel ouvert», selon Az Elarab Kaghat, qui campe le héros du film aux côté de l’actrice Souad El Ouazzani.
Pour cet acteur, «les cinéastes marocains doivent se tourner et tourner dans nos Provinces du Sud, car ils regorgent de décors naturels admirables et hors pair... Il y a du tout, de la mer, du sable, du soleil, un climat clément… Enfin, tous les ingrédients d'un tournage».
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Pour le réalisateur, Bouchaïb El Messaoudi, en plus des décors naturels qu’offre la ville de Laâyoune, le sens de l’hospitalité et l’accueil remarquable des citoyens du sud, sont là aussi des arguments en faveur de plus de tournages au Sahara. «On ne peut qu’être admiratif quant à leur amabilité qui n’est nullement usurpée et qui nous donne du tonus pour travailler dans les meilleures conditions», a-t-il expliqué.
Des techniciens de la ville auxquels le cinéaste a fait appel pour leur connaissance de la région, se disent «heureux» de contribuer à ce long-métrage pour lequel il prédisent un «grand succès». Ils en ont profité pour lancer un appel vibrant aux sociétés de production, afin que celles-ci «s’intéressent davantage au patrimoine cinématographique de nos Provinces du Sud».