La Bienalsur fait escale au Musée national de la photographie de Rabat

Une salle d'exposition du Musée national de la photographie, à Rabat.

L’exposition «Entre temps et espace» prend place à partir de demain mercredi 4 octobre au Musée national de la photographie de Rabat. L’évènement, qui présente l’œuvre de 17 artistes originaires d’Amérique du Sud et du Maroc, entre dans le cadre de la Biennale internationale d’art contemporain (Bienalsur).

Le 03/10/2023 à 12h32

Le Musée national de la photographie, installé au sein du Fort Rottenburg à Rabat, accueille à partir du mercredi 4 octobre l’exposition «Between Times and Spaces» («Entre temps et espaces»). L’évènement entre dans le cadre de la prestigieuse Biennale internationale d’art contemporain (Bienalsur), organisée par l’Université Tres de Febrero de Buenos Aires, en Argentine.

L’exposition collective de photographies et de vidéos, dont le commissariat est assuré à quatre mains par Diana B. Wechsler côté argentin, et Soufiane Er-Rahoui côté marocain, réunit les oeuvres de dix photographes originaires d’Amérique du Sud et de sept photographes marocains.

La liste comprend Hugo Aveta, Ananké Asseff, Marcela Bosch et Adriana Lestido (Argentine), Celeste Rojas Mugica (Argentine-Chili), Aline Motta (Brésil), Oscar Muñoz (Colombie), Rogelio Séptimo (Mexique), Carolina Cardich et Luz María Bedoya (Pérou). Côté marocain, on retrouve Carolle Bénitah, Hakim Benchekroun, Amine El Gotaibi, Mehdy Mariouch, Fatima Mazmouz, Lamia Naji et Khalil Nemmaoui.

Tous partagent une aspiration commune celle d’exprimer de manière poétique la diversité de la réalité contemporaine. Temps, faits, mémoire, histoire, identité, imaginaires passés et présents sont des thématiques largement présentées dans leurs créations.

À travers leurs regards croisés, le parcours d’exposition illustre un dialogue visuel et conceptuel entre les cultures variées, qui emmène le public dans un voyage à travers des espaces qui se confrontent à l’immensité, à la solitude du vide, ainsi qu’aux empreintes laissées par les communautés.

«Le récit curatorial proposé à travers cette diversité des regards traversera des espaces qui nous confrontent à l’immensité et à la solitude, au vide, et aux empreintes que les communautés laissent et vice-versa», écrit Diana B. Weschler, également directrice artistique de la Bienalsur, dans le texte de présentation de l’exposition.


Par Qods Chabâa
Le 03/10/2023 à 12h32