Hossein Tallal dévoile ses portraits imaginaires à L'Atelier 21

Le360

L’artiste peintre Hossein Tallal, expose ses portraits imaginaires du 13 février au 20 mars à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca. Aperçu des œuvres à découvrir à partir de demain mardi.

Le 12/02/2018 à 16h33

La galerie d’art L’Atelier 21 présente une importante exposition dédiée aux œuvres du peintre Hossein Tallal, du 13 février au 20 mars 2018, à Casablanca. Intitulée «Portraits imaginaires», elle dévoile les œuvres récentes de l’artiste, tout en donnant à voir des tableaux plus anciens qui montrent que l’attrait de Tallal pour la figure humaine ne s’est jamais affaibli au fil des ans.

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Dans cette exposition, Tallal convoque des personnages réels, rêvés ou fictifs et multiplie les «portraits imaginaires». L’écrivain d’art Maurice Arama décrit en ces termes la galerie des personnages de Tallal: «Les figures décryptées avec humour, avec dérision, baignent dans des harmonies rouges, roses, parme, que la brosse tourmente avec liberté offrant de l’amplitude – des coffrets-cadeaux – de rythmes et de couleur, aux incarnations dérisoires de notre monde».

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Hossein Tallal est né en 1942, à Casablanca. Il étudie la ferronnerie pendant six ans dans une école professionnelle à Casablanca. Au début des années 1960, sous l’impulsion de son ami Ahmed Cherkaoui, Tallal expose au Salon d’hiver de Marrakech et remporte le Grand Prix de cette prestigieuse manifestation à laquelle participaient tous les peintres européens installés au Maroc.

Dès lors, Hossein Tallal se fraie un chemin solitaire dans le paysage artistique marocain, en tournant le dos à la tendance dominante de son époque: l’abstraction. Tallal a toujours été intéressé par les personnages de cirque, les troubadours et les marginaux, comme s’il ressentait une profonde similitude entre leur condition et celle des artistes peintres.

Il a peint des personnages de cirques, des clowns avec des couleurs vives, accentuant la lourde tristesse de leurs visages. Sa démarche a évolué par la suite vers une représentation, en noir et blanc, d’enfants aux corps et aux visages contorsionnés. L’aspect torturé de certains de ses personnages rappelle les peintures de Francis Bacon, artiste dont Tallal n’avait jamais entendu parler avant qu’un critique d’art ne l’entretienne, à la fin des années 60, de la parenté entre ses tableaux et ceux du peintre britannique.

Les œuvres de Hossein Tallal ont intégré des collections de renom, dont celles de la Société Générale, du Musée d’art contemporain africain Al Maaden, de la Fondation ONA, d'Attijariwafa bank et de Maroc Telecom.

Par Khalil Ibrahimi
Le 12/02/2018 à 16h33