L’histoire de ce mural a débuté lorsque le peintre Hendrik Beikirch s’est rendu dans la région d’Ait Ourir, où il a été impressionné par la bonté et la générosité de ce maçon. Suite à cela, il a décidé de le peindre sur un petit tableau, qu’il a rapidement transformé en un grand tableau sur le mur d’un immeuble en face de la gare ferroviaire de Marrakech.
Le peintre allemand, en résidence à la Fondation Montresso, a profité de sa présence à Marrakech dans le cadre de l’exposition «Memories of Before» qui met en avant ses dernières œuvres du 25 avril au 20 juillet 2024 pour renouveler sa fresque, devenue l’un des symboles de la ville ocre.
Dans une déclaration pour Le360, Hendrik Beikirch a exprimé sa joie de travailler à la rénovation de sa célèbre fresque murale qu’il avait déjà peinte près de la gare de Marrakech. «Nous en sommes au deuxième jour de rénovation et l’objectif à travers cette fresque murale est d’améliorer la communication et les liens entre les artistes et le public», a-t-il confié.
«Depuis que j’ai commencé à repeindre la fresque murale, j’ai remarqué que les passants s’arrêtaient et exprimaient leur admiration et leur curiosité», s’est réjoui l’artiste, plus connu sous le nom de ECB.
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Hendrik Beikirch a souligné que la raison de repeindre cette fresque murale réside dans les facteurs du temps et est due aux fissures qu’elle a subies à cause du dernier séisme. «C’est pourquoi nous avons jugé que c’était une bonne idée de la refaire et de lui donner une nouvelle vie et beaucoup plus de splendeur», a-t-il fait valoir, soulignant que «la fresque murale est un hommage à la classe ouvrière et aux Marocains en général».
Cette fresque, à la fois imposante et attrayante, réalisée en 2015, était, on s’en souvient, au centre d’une polémique en 2017, lorsqu’elle avait été masquée par l’affiche en bâche, d’une banque participative de la place.