Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan: en 2021, une édition virtuelle, mais toujours aussi pointue

La 26e édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan a fermé ses portes le 10 juin 2021. 

La 26e édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan a fermé ses portes le 10 juin 2021.  . DR

Le Grand prix du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan, organisé du 4 au 10 juin en version réduite et virtuelle, a été décerné au long métrage grec "Zizotec", et au documentaire turc "La reine Lear".

Le 16/06/2021 à 11h44

Annulé en 2020 pour cause de pandémie du Covid-19, ce 26e Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan fait un retour discret en 2021, une édition organisée de manière virtuelle et en petit comité. 

Du 4 au 10 juin 2021, neuf longs métrages de fiction et six documentaires ont concouru pour décrocher le prestigieux Grand prix du festival, dont cette 26e édition a été marquée par la projection, dans le cadre de la programmation spéciale de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRECI), des films J’accuse de Roman Polanski (France, 2019), Lillian d’Andreas Horvath (Autriche, 2019) et Les soeurs de Emin Alper (Turquie, 2019).

L’artiste Mohamed Elbaz, membre du jury long-métrage pour la première fois, a été particulièrement impressionné par la sélection "très pointue" de ce festival, a-t-il confié, interrogé par Le360. "Nous avons visionné des films très forts, qui avaient une forme très soutenue, artistiquement très pointue et qui étaient très bien réalisés, que ce soit côté photographie ou rythme", explique-t-il. 

Ainsi, au terme des délibérations du jury du festival présidé par Ahmed Housni, plusieurs prix ont été décerné à commencer par le Grand Prix Tamouda, attribué dans la catégorie long-métrage au film grec Zizotec, réalisé par Vardis Marikanis, et le Grand prix du jury décerné au film turc La reine Lear, de Pelin Esmer, dans la catégorie documentaire.

Le prix Azzedine Meddour de la première oeuvre a été attribué au film turc Stepp, Bozkir du réalisateur Ali Özel dans la catégorie long-métrage, et au documentaire Mineurs, du réalisateur franco-marocain Mortada Ouahib.

Le prix spécial du jury Mohamed Reggab revient quant à lui au film libanais "1982", du réalisateur Oualid Mouaness et au documentaire Avant le déclin du jour, du réalisateur marocain Ali Essafi.

Le jury a par ailleurs décerné le prix de l’interprétation masculine à l’acteur Ivan Barnev, pour son rôle dans le film Le père (Bashtata), réalisé par Kristina Grozeva et Petar Valchanov (Bulgarie-Grèce), et remis le prix d’interprétation féminine à l’actrice Snežana Bogdanović, pour son rôle dans le film Stitches (Šavovi), du réalisateur serbe Miroslav Terzić, lequel a également remporté le prix Mustapha Mesnaoui de la critique.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 16/06/2021 à 11h44