Festival des Andalousies atlantiques: Essaouira célèbre 20 ans de métissage musical et rend hommage à Abdessadek Chekara

Le concert inaugural de la 20ème édition du Festival des Andalousies atlantiques à Essaouira, de la troupe du maître Haj Mohamed El Arabi El Mrabet. (A.Et-Tahiry/Le360)

C’est parti pour la 20ème édition du Festival des Andalousies atlantiques d’Essaouira. Le coup d’envoi a été donné hier jeudi 30 octobre avec un concert inaugural de la troupe du maître Haj Mohamed El Arabi El Mrabet.

Le 31/10/2025 à 11h23

Les festivités de la 20ème édition du Festival des Andalousies atlantiques se sont ouvertes, jeudi 30 octobre 2025 à Essaouira, en présence d’André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, de plusieurs personnalités politiques, culturelles et artistiques, ainsi que d’un large public d’amoureux du patrimoine musical andalou et des arts traditionnels marocains.

Le concert inaugural a réuni la troupe du grand maître Haj Mohamed El Arabi El Marabet, sous la direction du maestro Mohamed El Aroussi, avec la participation de jeunes voix venues de différentes régions du Royaume, dont Hanaa Ettouk (Ouezzane), Souhaila Essahraoui (Moulay Idriss Zerhoun), Dalila Elmeksoub (Oujda) et Hicham Dinar (Essaouira).

Fidèle au message d’ouverture et de coexistence porté par la cité des alizés, André Azoulay a exprimé, dans une déclaration pour Le360, sa fierté de voir cette édition marquer deux décennies de rayonnement et de dialogue interculturel. «Le Maroc dit aujourd’hui au monde quelque chose de nouveau: un pays plus uni que jamais, profondément enraciné dans son histoire et sa diversité, et capable de nourrir sa modernité de toutes ses richesses culturelles. Dans le contexte actuel, cela n’a rien d’évident», a-t-il souligné.

De son côté, Abdeslam Khaloufi, directeur artistique du festival, a affirmé que cette édition reste «fidèle à la tradition des Andalousies atlantiques, fondée sur le métissage des générations et des voix».

«À l’instar de chaque édition, nous offrons une scène commune aux jeunes talents et aux grands noms des musiques patrimoniales, dans un dialogue entre les écoles de l’âla, du melhoun et du tarab gharnati», a-t-il précisé, ajoutant que «l’ouverture de cette année rend hommage à Abdessadek Chekara, ce pionnier de la rencontre musicale, devenu aujourd’hui une véritable école»

Par Ghania Djebbar et Abderrahim Et-Tahiry
Le 31/10/2025 à 11h23