Pour Hassan Darsi, se soulever n’a jamais été synonyme de conflit et l’engagement ne peut faire abstraction d’une quête poétique. C‘est cette vision que l‘artiste tente d’exprimer dans ses dernières œuvres abritées jusqu’au 31 juillet par l’espace d’art Artorium.
«Dans chacune de mes recherches, j’ai toujours veillé à exprimer les choses avec justesse, en choisissant les médiums les plus appropriés et la bonne échelle. C’est un travail minutieux, où chaque élément s’inscrit dans une continuité. Cette exposition est une prolongation de recherches antérieures. Elle les affine, les confirme ou parfois les fait légèrement basculer vers une autre direction», déclare Hassan Darsi pour Le360.
L’artiste fait notamment allusion à Les Soulèvements, une œuvre qu’il a enrichie en lui intégrant la feuille d’or, absente dans ses anciens travaux. Dans Poem, Hassan Darsi évoque également les amulettes que l’on a pu découvrir l’année dernière à Marrakech, lors de son exposition au Comptoir des Mines.
L’artiste poursuit sa recherche artistique en explorant la transparence. L’intégration du plexiglas dans son travail va au-delà de la simple notion de construction. C’est une démarche délibérée pour confronter l’opacité et ainsi tendre vers un idéal d’équilibre et d’égalité.
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Le commissaire de l’exposition, Abdellah Karroum, rappelle dans son texte de présentation du catalogue que le parcours entre les œuvres est structuré en fragments, à la fois autonomes et interconnectés. L’espace-temps recréé par l’artiste dans le lieu d’exposition fait écho aux voisinages de son atelier à Benslimane, où il s’inspire des formes de vie environnantes.







