Le festival de danse contemporaine «On marche» à Marrakech est de retour. A partir du 1er mars, plusieurs lieux de la ville vont accueillir à bras ouverts le programme de cette édition 2016 avec plusieurs surprises à la carte. Cette année, le festival a un avantage, celui de s’inscrire dans la biennale d’art contemporain de Marrakech qui bat son plein en ce moment même.Plusieurs espaces : la maison de la culture de Daoudiates, l’Institut français de Marrakech, l’Ecole des arts visuels (ESAV) de Marrakech vont ouvrir leurs portes à cette grand-messe de danse contemporaine fondée par la compagnie marocaine Anania.
«Durant ces onze années, nous avons vu comment la danse est motrice de changements, comment elle est capable de transformer les individus, comment elle a pu enrichir les dialogues entre les artistes et le public, comment elle a pu questionner le regard que l’on porte sur soi et sur le monde, comment elle a pu sauver des vies en donnant du sens et de la matière à nos existences », souligne Taoufik Izzediou le directeur du festival et fondateur de la compagnie Anania dans son texte de présentation de cette 11eme édition du festival.
Les organisateurs mettent le paquet cette année. L'invité d’honneur de cette édition est Sidi Larbi Cherkaoui, le chorégraphe incontournable de la scène internationale avec sa compagnie Eastman, qui présentera en avant-première son spectacle "4D" en partenariat avec la Biennale.
Trois chorégraphes marocains de renom seront aussi de la partie. Khalid Benghrib de la compagnie 2kfar va en effet dévoiler son tout dernier spectacle HoMM qui questionne le rapport aux images et à la manipulation par l’image et pour l’image. Meryem Jazouli et Taoufik Izzeddiou par ailleurs partagent le plateau pour la première fois pour célèbrer la danse et tenter de créer une danse commune celle de "devine qui vient danser ce soir".
Autre nouveauté cette année : un forum sur la danse contemporaine. En partenariat avec l’association Racines et avec la participation de tous les chorégraphes, danseurs, opérateurs culturels, une feuille de route pour la danse au Maroc sera rédigée.