La salle Al Massira a vibré samedi soir sous les ovations d’un public en délire. Dès que Raymonde El Bidaouia est montée sur scène, l’atmosphère est devenue électrique. La diva de la chanson marocaine a enchanté le public d’Essaouira, ce samedi, en clôture de la 20ème édition du Festival des Andalousies atlantiques.
Accompagnée de Ahmed Kendouz et de son groupe, Raymonde a présenté une performance énergique et maîtrisée. Plus tard dans la soirée, Fayçal Benhaddou l’a rejointe sur scène, ajoutant une touche supplémentaire à l’harmonie de la soirée. Ensemble, ils ont interprété une sélection de grands classiques de la chanson marocaine, qui ont marqué plusieurs générations: «Ma Ana Illa Bashar» d’Abdelwahab Doukkali, «Hi Hi» de la regrettée Hajja Hamdaouia, «Fainik Ya Habib» de Fathallah El Maghri et «Ya Nassi» d’Ibrahim El Alami.
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Le public n’a pas caché son enthousiasme. Les spectateurs ont chanté en chœur, applaudi et dansé tout au long du concert, créant une atmosphère vivante et participative. Les chansons ont résonné dans toute la salle, rappelant la richesse et la diversité de la musique marocaine.
La soirée a également été honorée par la présence d’André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, ainsi que de plusieurs personnalités politiques, culturelles et artistiques, qui ont partagé la magie de cette clôture avec le public.
Dans une interview à Le360, Raymonde El Bidaouia a évoqué sa relation particulière avec le public marocain. Elle a expliqué qu’elle se sent parfois «incapable de chanter les chansons qu [’elle] souhaite, car le public insiste toujours pour entendre les classiques qui ont marqué [s]es débuts, comme “Dak El Habib Ghab Alia”, “Ydirha El Kas Abbas” ou “El Azma Mama Menouch”». Ce lien étroit avec les spectateurs est une source d’inspiration pour la chanteuse, qui y puise son énergie sur scène.
Les spectateurs ont salué sa prestation et son rôle dans la musique marocaine. L’un d’eux a déclaré: «Elle représente le mélange harmonieux de toutes les composantes de l’identité musicale du Maroc: Arabes, Amazighs, Juifs et Andalous. Qui peut ne pas aimer Raymonde El Bidaouia? Elle fait partie de notre mémoire musicale.»
Le Festival des Andalousies atlantiques s’achève ainsi sur une note haute et festive, grâce à une artiste capable de captiver toutes les générations, de transmettre des émotions et de célébrer la richesse de la musique marocaine dans toute sa diversité.








