Abdellatif Laâbi était, samedi dernier, l’invité du Salon international de l’édition et du livre (SIEL 2023), qui se déroule actuellement à Rabat. Le poète et écrivain marocain a ainsi animé une rencontre autour de la traduction de certains de ses ouvrages en langue arabe aux éditions Dar Rafidin.
Installé aux côtés du poète Aissa Makhlouf et du traducteur Mohammed Khoumassi, l’auteur de «Rien ou presque» a souligné l’importance de la langue arabe comme vecteur de créativité. Un peu plus tard, dans un entretien avec Le360, il a également fait part de sa passion pour la poésie palestinienne, s’investissant de la mission de traduire plusieurs textes d’écrivains et poètes de ce pays en langue française.
«Pour la dernière anthologie de la poésie palestinienne, j’ai tenu à ce que les femmes soient représentées et c’est ainsi que j’ai regroupé les textes de 13 femmes», a précisé l’écrivain pour qui «la créativité littéraire nécessite un minimum de courage et d’audace».
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Interrogé sur la question de la pluralité qui le caractérise, Abdellatif Laâbi a confié qu’il ne s’est jamais confiné dans un genre littéraire particulier. «J’ai toujours réfléchi au moyen de mixer différents genres littéraires pour obtenir des styles différents», a-t-il résumé.
Néanmoins, bien qu’ayant exploré plusieurs genres littéraires, Abdellatif Laâbi reste attaché à la poésie, qu’il considère comme étant «le sel du corps».