La cérémonie de signature du roman «Chaos dans le jardin du diable», qui met l’accent sur les conditions inhumaines qu'endurent les séquestrés dans les camps de Tindouf, en territoire algérien, s’est déroulée en présence d’intellectuels, d’acteurs associatifs et d'étudiants qui ont découvert ce récit qui met en exergue la réalité de l’esclavage, de la détention et de la privation dans ces camps.
Interrogé par Le360, l’écrivain et romancier jordanien Mustafa Alqorna a tenu à souligner que ce roman visait à rapprocher le grand public des dimensions humaines du dossier du Sahara et des souffrances des personnes détenues, prises en otage et soumises à des pratiques inhumaines depuis plus de quatre décennies.
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Cet écrivain a aussi fait savoir qu'il avait recueilli plusieurs témoignages afin de documenter la souffrance des réfugiés sahraouis vécus dans différents contextes, à commencer par les prisons secrètes, les événements de torture et d'assassinat de détenus politiques et de prisonniers d'opinion, en passant par les disparitions forcées, entre autres.
Mustafa Alqorna a également voulu attirer l’attention des lecteurs sur comment les aides humanitaires sont gérées et exploitées à l’intérieur des camps de détention par les dirigeants du Polisario et l’oppression et les privations dont souffrent les détenus.