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Le Sud oranais, la Saoura incluant Béchar, Tindouf et la vaste région de Touat avec les oasis de Gourara, Tidikelt et In-Salah ont appartenu historiquement à l’Empire chérifien. Depuis des siècles, les sultans du Maroc y nommaient des représentants et les tribus locales leur prêtaient allégeance, assurant ainsi la continuité du territoire marocain jusqu’aux confins du Sahara.

La dynamique diplomatique autour de la résolution 2797 dessine des perspectives inédites pour les réfugiés des camps de Tindouf. Elle oblige aussi les Européens: pilier de l’aide humanitaire, l’UE est désormais appelée à s’engager autrement, en accompagnant l’effort de résolution du conflit du Sahara.

Alors que la communauté internationale entérine la solution autonomiste sous l’égide des Nations Unies, le front séparatiste et son parrain algérien naviguent entre condamnations virulentes et reculades tactiques. Une dissonance qui trahit un isolement croissant, accentué par la fronde d’opposants sahraouis dénonçant l’immobilisme et appelant à une solution réaliste. Cet article est une revue de presse tirée d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le Royaume aurait pourtant toutes les raisons de laisser exploser sa joie et sa fierté. Cinq décennies de guerres réelles, économiques et diplomatiques menées par un régime militaire algérien obsédé par l’idée de séparer le Maroc en deux, de le couper de ses racines africaines, de l’encercler par des lignes de front antagonistes. Alger y a consacré tous ses moyens, mobilisé toutes ses ressources financières et diplomatiques. Cette guerre larvée contre le Maroc a été érigée en priorité vitale, au prix du bien-être de sa propre population, condamnée à subir les frustrations économiques les plus aiguës, et au prix de sa jeunesse, sommée de choisir entre l’exil forcé et une vie de misère sans nom.

Alors que le régime algérien interdit formellement et illégalement à ses citoyens d’organiser la moindre manifestation, lundi dernier, il a délié les cordons de la bourse en rameutant tout ce que les villes algériennes comptent de Sahraouis afin de les convoyer, de gré ou de force, vers les camps de Lahmada. Objectif: instrumentaliser de prétendus manifestants sahraouis dans le rejet par Alger de la nouvelle décision consensuelle de la communauté internationale sur le Sahara.

Dans son dernier rapport, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, alerte la communauté internationale sur la dégradation des conditions de vie et les violations systématiques des droits fondamentaux dans les camps de Tindouf, en Algérie. Le document souligne les inquiétantes complicités et appelle à une transparence immédiate. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.