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Alger se trouve aujourd’hui sous une pression forte et inédite. Le régime est sommé de choisir entre deux options: épouser les contours de la nouvelle donne politique internationale sur le Sahara et inscrire son action dans sa mise en œuvre, ou bien poursuivre une politique de la terre brûlée et de la fuite en avant. Dans les deux cas, la facture politique sera inévitable.

À la suite de la décision du Conseil de sécurité reconnaissant le plan d’autonomie marocain comme unique voie de règlement du différend au Sahara, Rabat ouvre une nouvelle étape axée sur l’action et la concrétisation. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Après le vote de la résolution 2797 du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, une question s’impose: quelles seront les prochaines étapes? Le plan marocain d’autonomie a été validé sans aucune opposition au sein de cette haute instance onusienne (11 voix pour, 3 abstentions et une non-participation). La résolution consacre le fait qu’il est désormais considéré comme le seul cadre capable d’offrir une solution durable, susceptible de conduire à un règlement négocié fondé sur le compromis.

Lors de sa première sortie officielle depuis l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a entériné un changement majeur: le plan d’autonomie marocain n’est plus une simple proposition, mais la référence du processus politique. Depuis Bruxelles, il a précisé le nouveau cadre des négociations, désigné clairement les parties (le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie) et confirmé qu’il a pour mandat de conduire les négociations sur la base du plan marocain.

Lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, a averti que l’impasse diplomatique entretenue par l’Algérie pourrait conduire à une grave déstabilisation régionale. Il a plaidé pour la reprise des négociations avant la fin de 2025. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Tout en épinglant la responsabilité de l’Algérie dans le conflit du Sahara occidental et sa position contreproductive en vue d’un règlement du dossier, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU admet dans un briefing à huis clos au Conseil de sécurité l’adhésion des grandes puissances mondiales et de la communauté internationale à la solution marocaine. Pour Staffan de Mistura, l’Algérie doit «aider le Polisario à privilégier la voie politique». Rien n’est moins gagné.

Le ministre des Affaires étrangères a eu, lundi à New York, une séance de travail avec l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara marocain, Staffan De Mistura, et ce à la demande de ce dernier.

Staffan de Mistura vient d’envoyer dans les poubelles de l’histoire le discours propagandiste du régime algérien. En une phrase, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies a réduit à néant un demi-siècle de propagande, de chantage, de menaces et de désinformation de l’Algérie au sujet de la question du Sahara occidental.

En une phrase, Staffan de Mistura a fait vaciller un demi-siècle de propagande: le conflit du Sahara n’oppose pas un «peuple» à un «occupant», mais deux États, le Maroc et l’Algérie. Ce rappel brutal, confirmé par les résolutions onusiennes et la dynamique internationale en faveur du plan d’autonomie, met Alger face à ses responsabilités. Que fera le régime?