Dans leur enquête «Les espions du président», les journalistes Antoine Izambard et Pierre Gastineau percent la bulle narrative dans laquelle l’Algérie aime s’envelopper: armée toute-puissante, diplomatie influente, renseignement omniscient, posture régionale décisive. Un mirage. Dans un chapitre dédié à Alger, c’est un pays fragile, brouillon et d’une inefficacité chronique qui apparaît. Le livre, nourri de sources internes aux services secrets français, révèle un acteur marginal, souvent nuisible, rarement utile, loin d’être un pivot stratégique.