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Courant marin fort, plages interdites à la baignade prises d’assaut, estivants imprudents, sapeurs-pompiers et maîtres-nageurs dépassés... Chaque été, c’est la ruée vers les «plages de la mort» dans un pays aux 700 km de côtes mais où la majeure partie des habitants ne savent pas nager.

La rentrée scolaire est prévue pour le 8 septembre prochain. En attendant, enfants et adolescents passent ces derniers jours de vacances entre cours de soutien, farniente et petits jobs d’avant le pupitre. Tout dépend des moyens financiers de la famille.

À l’ouest de Tanger, sur le littoral atlantique qui s’étend de Cap Spartel à la forêt diplomatique, plusieurs plages connaissent une affluence record durant l’été. C’est ici, entre sable doré et paysages encore sauvages, que trois plages -Achakar, Ba Kacem et Sol- viennent d’obtenir le label Pavillon Bleu pour l’été 2025. Une reconnaissance internationale qui consacre leurs efforts en matière de propreté, de sécurité et de préservation environnementale.

Suite à de nombreuses plaintes de citoyens, les autorités locales ont engagé une vaste opération de libération des plages illégalement occupées par des exploitants non autorisés. Convoqué par la Brigade, un loueur de parasols et de chaises doit répondre d’accusations d’occupation illégale du domaine public maritime et de prix excessifs, qui aggravent la baisse du pouvoir d’achat des estivants. 

Alors que la saison des pluies bat son plein à Conakry, de nombreuses activités en bordure de mer tournent au ralenti. La fréquentation chute et les plages envahies par des montagnes de déchets. La double peine pour les exploitants des plages.

Autrefois considérée comme l’une des plus belles anses d’Afrique, la baie de Hann est devenue un dépotoir à ciel ouvert où les odeurs pestilentielles ont fini par vaincre les effluves iodées du grand large.

De Port-Bouët à Grand-Bassam en passant par Gonzagueville, le sable chaud des plages attend toujours ses visiteurs habituels, estivants décontractés et commerçants assidus. L’ambiance festive et les rires des baigneurs semblent avoir laissé place à un silence inhabituel.

À Dakar, les plages ne sont pas seulement des lieux de détente, mais également des opportunités commerciales. Chaque week-end, et particulièrement pendant les vacances, le sable fin attire visiteurs et de vendeurs. Chacun y trouve son compte.