Les filles du monde rural, principales concernées par le fléau des mariages de mineurs, méritent, elles aussi, un tant soit peu de dignité et d’humanité, afin de sortir de cette jolie carte postale dans laquelle on les enferme. Celle de la femme rurale qui vit dans un autre espace-temps, qui sourit malgré la misère, qui cultive l’hospitalité dans la pauvreté et qui affiche une sagesse insondable malgré l’analphabétisme.