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Le tourisme marocain signe un retour spectaculaire après le choc occasionné par la pandémie, enchaînant records de fréquentation et hausse des recettes. Mais derrière l’euphorie des chiffres se dessine une question plus décisive: le Royaume capte-t-il réellement toute la valeur de cette reprise? Entre faible durée de séjour, rendement inégal de l’hôtellerie classée et expansion d’un hébergement «hors radar», l’heure n’est plus seulement à attirer, mais à restructurer, réguler et monter en gamme pour concilier performance, équité et durabilité.

La ministre Fatima Zahra El Mansouri a présenté, devant la Chambre des représentants, le bilan des programmes de logement social et les nouvelles orientations engagées par son département, entre réajustements stratégiques, soutien à l’accession à la propriété et lancement du logement locatif pour les classes moyennes.

Le projet de loi de finances 2026 introduit l’application d’une retenue à la source de 5% sur les revenus locatifs perçus par les sociétés et les particuliers professionnels. Présentée comme un levier de transparence et de lutte contre la fraude, cette disposition pourrait toutefois peser sur les petits bailleurs, déjà confrontés à la hausse des charges et à un marché locatif sous tension.

Il aura suffi d’une déclaration du ministre de l’Habitat, pour que les Nigériens se mettent à rêver de pouvoir se loger sans que le loyer ne soit une offense à leurs moyens. Abdoul Kadri Amadou Daouda a annoncé des réformes des loyers, dans un pays de 28 millions d’habitants où l’augmentation rapide de la population entraîne une hausse annuelle de la demande de logements estimée à 40.000.

Plus que jamais, le portefeuille des MRE dicte leurs allers-retours. Entre billets hors de prix, loyers dissuasifs et inflation locale, de nombreux Marocains résidant à l’étranger revoient leurs plans estivaux, quitte à renoncer aux retrouvailles familiales. Témoignages.

Entre les loyers qui s’envolent, les cafés qui surfacturent le jus d’orange et les restos où l’addition pèse plus lourd que le plat, passer ses vacances dans le Nord coûte un bras. Résultat? Les touristes fuient. Quelques loueurs-chennaqas tentent de baisser leurs prix... trop tard, les valises sont déjà faites (ailleurs). Le soleil est gratuit, mais tout le reste est facturé à prix d’or.

Marrakech: une touriste découvre une caméra cachée dans son logement Airbnb, scandale et enquête en cours; Abdelilah Benkirane suscite l’indignation avec des propos misogynes sur le mariage qu’il considère comme seul horizon pour les femmes; Espagne: la polémique autour de l’anniversaire de Lamine Yamal s’intensifie, enquête ouverte pour atteinte à la dignité; France: présentateur culte des années 2000, Thierry Ardisson s’éteint à 76 ans des suites d’un cancer du foie. Roundup.

Cet été, le mercure s’affole, mais les tarifs des locations lui volent la vedette. Devant la Brigade, un chennaq ose défendre son tarif, catapulté de 600 à 2.000 dirhams pour un lit qui grince toujours autant. Il évoque, la mine sérieuse, une «dynamique de marché» et une «expérience premium», pendant que sa clim crache des gouttes et que la «vue mer» se limite à un bout d’horizon entre deux cordes à linge. Augmenter les prix? Non, voyons, c’est juste «valoriser l’essence de la saison» pour mieux tondre les touristes.

Alors que la saison estivale bat son plein, les prix des appartements meublés à Agadir connaissent une hausse vertigineuse, impactant fortement les vacanciers locaux et étrangers. Face à cette situation, les acteurs civils de la région appellent les autorités à encadrer un secteur devenu incontrôlable et menaçant l’attractivité touristique de la capitale du Souss.