Coupés du monde, privés d’accès à Internet et à toute communication extérieure, les camps de Tindouf étouffent derrière un double mur: celui d’un désert impitoyable, et l’autre, invisible mais autrement plus oppressant, d’une surveillance psychologique permanente. Véritable incarnation d’un cauchemar orwellien, ces camps humanitaires sont aujourd’hui le théâtre d’un contrôle total orchestré par l’Algérie et le Polisario.