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L’Algérie, une fabrication coloniale: ce que révèlent les archives militaires françaises
Quand la France débarque à Alger en 1830, elle ne prend ni un État ni un territoire, même pas une entité politique identifiable. Elle saisit une ville corsaire, un beylik côtier sans frontières et sans arrière-pays. L’essentiel du territoire – 80% de l’Algérie actuelle– sera inventé, mesuré, annexé, puis présenté comme une continuité naturelle. Des territoires sahariens marocains du Touat, du Gourara, du Tidikelt et de Tindouf aux zones prises à la Tunisie, à la Libye, au Niger et au Mali, voici ce qu’en disent les archives militaires françaises.
Territoires marocains spoliés par l’Algérie: Tindouf, Béchar, Touat, Gourara (Hommage à Boualem Sansal)
Le Sud oranais, la Saoura incluant Béchar, Tindouf et la vaste région de Touat avec les oasis de Gourara, Tidikelt et In-Salah ont appartenu historiquement à l’Empire chérifien. Depuis des siècles, les sultans du Maroc y nommaient des représentants et les tribus locales leur prêtaient allégeance, assurant ainsi la continuité du territoire marocain jusqu’aux confins du Sahara.
Après la libération de Boualem Sansal, la question des frontières de l’Algérie est désormais posée
Maintenant que Boualem Sansal a recouvré la liberté, les temps vont venir du bilan politique et historique de sa prise en otage. La question territoriale qui, jusque-là, était un tabou en Algérie, est donc désormais posée et même clairement posée.
Territoires marocains spoliés par l’Algérie: Oran, Tlemcen, Mascara (Hommage à Boualem Sansal)
Boualem Sansal a passé un an dans les geôles algériennes pour avoir osé exhumer une vérité trop lourde pour le pouvoir: la carte réelle du Maghreb avant la colonisation. En rappelant que l’Ouest algérien fut marocain – impôts levés par les sultans, monnaie en circulation, gouverneurs nommés depuis Fès – l’écrivain a provoqué une panique d’État. Cette chronique retrace, archives à l’appui, le fil historique qu’il a simplement refusé de sacrifier au silence.
«La construction du Maroc médiéval», thème d’une conférence à la British Academy de Londres
Animée par Corisance Fenwick, professeure à d’archéologie à l’University College London, une conférence portant sur la construction du Maroc médiéval se tiendra le 27 novembre à la British Academy, à Londres.
Avec la Marche verte, le Maroc a renoué avec ses racines historiques
Avant la période coloniale, le Maroc était donc le cœur économique et commercial de tout le Sahara occidental. Il était également le point d’écoulement des marchandises en provenance du Bilad-al-Sudan qui étaient échangées contre ses productions artisanales et agricoles.
Sahara: du projet de partage colonial à la consécration du plan marocain d’autonomie (1966-2025)
De la Conférence d’Addis-Abeba en 1966 jusqu’à la résolution du Conseil de sécurité de 2025, le Sahara occidental demeure le théâtre d’un retournement diplomatique saisissant. Les États qui cherchaient autrefois à le partager, l’Algérie, la Mauritanie appuyées par l’Espagne en vue d’affaiblir les revendications marocaines, se retrouvent aujourd’hui, sous l’égide de l’ONU, associés ou acculés à la mise en œuvre du projet d’autonomie présenté par le Maroc. Une trajectoire historique qui illustre la permanence des rivalités et la revanche de la légitimité.
Sultans réformateurs et gardiens de l’immobilité
La tension entre réforme et immobilité traverse l’histoire marocaine. À chaque époque, les élans de changement s’y brisent sur les forces d’inertie.
Les Reguibat et le projet colonial de balkanisation du Sahara
Le conflit du Sahara occidental ne saurait se comprendre sans revenir aux lignes invisibles qu’ont tracées les confédérations tribales avant que les empires coloniaux ne redessinent la carte du Maghreb. Des accords de Bir Moghrein (1934, 1949) au traité de paix du 5 août 1979 entre la Mauritanie et le Front Polisario, l’histoire saharienne apparaît comme celle d’une fragmentation orchestrée: celle des Reguibat, une tribu partagée entre l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc, et instrumentalisée par les rivalités d’États.
L’islamiste algérien Abdelkader Bengrina, fervent soutien de Tebboune, appelle les Marocains à l’insurrection
Membre de la mouvance islamiste, chef de file du parti El Bina et fervent allié de Abdelmadjid Tebboune, Abdelkader Bengrina vient de confirmer dans un discours les sombres desseins poursuivis par le régime algérien en tentant d’instrumentaliser le mouvement GenZ212.