Tous les articles correspondant à #Egalité

À Rabat, le lancement de la 23ème campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes remet au centre du débat public la question de l’égalité juridique et de la non-discrimination. Ministres, institutions et partenaires onusiens appellent à un diagnostic sans complaisance des législations encore discriminatoires et à une mobilisation nationale pour l’autonomisation des femmes.

Lors d’un rendez-vous public à Rabat, Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal, a défendu son action politique et les initiatives qu’il a lancées dans les secteurs de l’équipement et de l’eau. Il a insisté sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’égalité des chances en milieu rural et la réaffirmation de la crédibilité des institutions face aux critiques récentes. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Zakaria Ferano estime qu’une année électorale n’est pas propice à une telle réforme. Alors que les réserves de la CMR s’approchent de l’épuisement, il appelle à un consensus national préalable pour garantir l’équité entre les différents régimes.

L’épineuse question de l’emploi des femmes a été au centre des entretiens qu’a eus, ce lundi à Rabat, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, avec Aurore Bergé, ministre française déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.

De passage à Casablanca dans le cadre du programme «Demain dès aujourd’hui» organisé par l’Institut français, l’ancienne ministre française et actuelle directrice générale d’Oxfam France, Cécile Duflot, revient sur les liens profonds entre inégalités et crise environnementale et sur la nécessité de repenser nos priorités collectives.

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et la Banque mondiale ont décerné hier, vendredi 7 Mars, le 10ème prix annuel du «Gender Leadership Awar» à Loubna Ghaleb, membre du directoire du Groupe Tanger Med.

À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, une conférence organisée ce vendredi à Rabat a mis en lumière la faible représentation des femmes aux postes de haute responsabilité dans la fonction publique marocaine. En effet, elles occupent moins de 30% de ces postes, un chiffre encore en deçà des aspirations.

Qui va porter cette réforme de la Moudawana et qui va l’incarner? Qui va la défendre? Qui va l’expliquer? Qui va la revendiquer? Qui va se l’approprier? Qui va s’en emparer et en faire une affaire personnelle? Qui va l’assumer?

Les progrès de la Moudawana, obtenus de haute lutte et au prix de sacrés compromis avec la composante la plus conservatrice de la société marocaine, demeurent insuffisants. Le chemin parcouru a été important, mais celui qui reste à accomplir est encore plus long.