La reconnaissance française de la marocanité du Sahara a été ressentie comme une véritable gifle par la junte militaire au pouvoir en Algérie. Anticipant la fin d’un conflit qui n’a que trop duré, financé à coups de milliards et longtemps entretenu par leurs soins, Chengriha et son état-major tentent de sauver leur honneur perdu, n’excluant pas d’emboîter le pas aux États-Unis, l’Espagne et la France, et de reconnaître à leur tour la souveraineté du Maroc sur son Sahara.