L’enfermement. Telle est la sanction que le pouvoir politico-militaire algérien a imposée à tous les Algériens désireux de voyager hors du pays. Pour masquer ses failles sécuritaires, mises à nu au début de ce mois par la fuite d’Amira Bouraoui vers la Tunisie puis la France, la junte verrouille le pays, désormais transformé en vaste prison, où il est même interdit de chanter le mal-vivre quotidien des Algériens sous l’une des pires dictatures au monde.