Zagora: des commissions pour surveiller les cultures de pastèques

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Revue de presseKiosque360. Dans le cadre des mesures prises par le ministère de l’Intérieur pour faire face au stress hydrique critique, le gouverneur de la province de Zagora acte une limitation de la superficie des plantations de pastèques. Les détails dans cette revue de presse tiré du quotidien Al Ahdat Al Maghribia.

Le 02/11/2022 à 18h15

Après la décision gouvernementale d’exclure les cultures qui épuisent les ressources hydriques de l’aide allouée à l’irrigation locale et les mesures mises en place afin d’assurer une gestion rationnelle des ressources en eau disponibles, le gouverneur de la province de Zagora met en application ces recommandations.

En effet, il vient d’acter une limitation de la superficie des plantations de pastèques dans les différentes régions de la province via une corespondance aux différents intervenants à l’échelle de la province.

Pour ce faire, des commissions locales ont été créées pour superviser la mise en application de cette batterie de mesures. Il s’agit notamment de la régulation de l’exploitation de la culture de la pastèque (jaune et rouge) dans la province, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 3 novembre.

Ainsi, les superficies destinées aux plantations de pastèques (rouges et jaunes) seront désormais limitées lors cette campagne agricole 2022-2023. «La superficie cultivée devrait être située entre 5000 M2 et un hectare au maximum par parcelle», précisent les sources du quotidien. De même, «il est interdit de cultiver les pastèques dans les zones de protection (zones limitrophes des sources d’alimentation en eau potable), dans les parcelles proches de l’Oued Drâa et celles qui longent les lits des autres oueds dans la région et le long des palmeraies», ajoute la même source.

Ces zones d’interdiction sont déterminées par la commission locale mise en place au niveau de la province. Cette commission assurera également «le contrôle périodique des compteurs des puits et forages pour comptabiliser la quantité d’eau extraite pour l’irrigation et surveiller l’état de la nappe phréatique». Et en cas de non-respect de ces mesures, «la commission compétente se réunira pour prendre les sanctions qui s’imposent à l’encontre des contrevenants».

La commission, fait savoir le quotidien, est composée des représentants des autorités locales, des collectivités territoriales, des éléments de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires, de l’Office régional de mise en valeur agricole de Ouarzazate, de l'Agence du Bassin hydraulique du Draa Oued Noun à Guelmim, de l’Agence du Bassin Hydraulique du Guir Ziz Rhéris d’Errachidia et des représentants des agriculteurs.

Par Mohamed Younsi
Le 02/11/2022 à 18h15