Youssoufia: elle envoyait des vidéos intimes à un Khaliji et écope de six mois de prison

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Revue de presseKiosque360. Une femme mariée a été condamnée à 6 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Youssoufia pour avoir enregistré et envoyé des vidéos la montrant nue dans des positions compromettantes. L’accusée envoyait ces vidéos, via WhatsApp, à son amant virtuel au Sultanat d’Oman.

Le 17/11/2020 à 21h12

Le tribunal de première instance de Youssoufia a condamné une femme mariée à six mois de prison ferme pour avoir produit et distribué des vidéos pornographiques. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mercredi 18 novembre, que ce scandale a éclaté dans le quartier Massira Khadra de la ville de Chemaia, quand les éléments de la gendarmerie ont arrêté l’épouse qui se filmait nue et envoyait les vidéos à son amant virtuel au Sultanat d’Oman. 

Selon certaines sources, le mari aurait eu des doutes sur le comportement de sa femme, âgée de 28 ans et mère de deux filles. En consultant la mémoire de son téléphone portable, il a découvert des vidéos où elle se filmait nue, à la maison, dans des positions compromettantes. C’est sa mère qui lui a mis la puce à l’oreille quand elle a surpris sa belle-fille, en tenue d’Eve, en train d’enregistrer des vidéos dans des positions indécentes. Le mari a alors entrepris de l’épier et a fini par la surprendre en train de discuter, au téléphone, avec un individu dont il ignorait l’identité.

Le quotidien Al Massae rapporte que, prise au dépourvu, l’épouse s’est empressée d’éteindre son portable, qu’elle a essayé de dissimuler. Une dispute a alors éclaté entre les époux, avant que le mari ne parvienne à s’emparer du téléphone. Convaincue que son mari porterait plainte contre elle dès qu’il découvrirait les images contenues dans son portable, la femme a quitté les lieux rapidement pour se réfugier chez sa sœur. Effectivement, dès que le mari a découvert les vidéos, il s’est rendu au centre de la gendarmerie de Chemaia pour porter plainte contre sa femme. 

Les services judiciaires ont alors ouvert une enquête sous la supervision du parquet général et ont entendu l’épouse, qui a reconnu les faits. Les investigations ont montré que l’accusée envoyait à son amant virtuel, via WhatsApp, des vidéos intimes qu’elle filmait, chez elle, avec son portable. Selon ses dires, ce dernier lui aurait promis de se marier avec elle si elle arrivait à se séparer de son époux.

Par Hassan Benadad
Le 17/11/2020 à 21h12