Voyance, (mal)chance, mauvais œil: ce qu'en pensent les Marocains

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Revue de presseKiosque360. Un sondage évaluant les croyances des Marocains révèle que 77% des sondés craignent le mauvais œil, tandis que peu accordent du crédit aux prédictions des voyantes. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 08/01/2023 à 19h24, mis à jour le 08/01/2023 à 20h34

77% des Marocains ont peur du mauvais œil! C’est ce qui ressort d’un tout récent sondage mené par le cabinet Sunergia. Ce dernier portait sur des sujets qui ne font pas l’actualité tous les jours, mais qui font partie du quotidien de beaucoup de Marocains.

Comme l’explique Assabah dans son édition du lundi 9 janvier, le sondage a porté sur plusieurs questions, comme la croyance des Marocains dans «des forces supérieures», dans le surnaturel, à l’instar des prédictions des voyantes, de l’horoscope ou encore du mauvais œil. Et, selon les résultats obtenus sur un échantillon représentatif de plus de 1.000 personnes, il s’avère que 77% des Marocains disent croient en l’existence du mauvais œil, contre 19% seulement qui affirment ne pas y croire.

Autre enseignement: les hommes semblent plus nombreux que les femmes à craindre qu’on leur porte la poisse, avec une part de 78% des questionnés (contre 75% pour les femmes).

Le quotidien s’arrête également sur un résultat qui peut, là aussi, surprendre. Un résultat obtenu en s’intéressant aux âges des questionnés. Il s’avère, selon les résultats du sondage, que les jeunes sont plus nombreux à craindre le mauvais œil et à y croire, avec une part de 80% des questionnés.

Dans le même registre, le sondage de Sunergia nous apprend aussi que 96% des Marocains ne croient pas vraiment dans les prédictions des voyantes. Même constat quand la question posée porte sur l’horoscope. Seules 10% des personnes interrogées disent croire en ces prédictions, et beaucoup font partie de la catégorie d’âge supérieure à 64 ans.

Les résultats s’équilibrent, en revanche, sur d’autres questions liées, par exemple, à la chance. Au moment où 48% des questionnés affirment croire dans la chance, 46% prétendent le contraire. Par ailleurs, c’est chez la catégorie des personnes âgées entre 55 et 64 ans que le taux des supersticieux est le plus élevé, avec 53%.

Par Fayza Senhaji
Le 08/01/2023 à 19h24, mis à jour le 08/01/2023 à 20h34