Viol collectif d’un mineur à El Jadida: condamnation des criminels à un total de 90 ans de prison ferme

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Revue de presseLes six jeunes criminels impliqués dans l’affaire du viol collectif d’un mineur, pendant les festivités du dernier Moussem Moulay Abdellah Amghar dans la province d’El Jadida, viennent d’être condamnés à 90 ans de prison ferme. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 03/12/2025 à 18h16

La Chambre criminelle de la Cour d’appel d’El Jadida vient de rendre son verdict dans l’affaire du viol collectif d’un mineur, âgé de treize ans, pendant les festivités du dernier Moussem Moulay Abdellah Amghar dans la province d’El Jadida.

En effet, «six jeunes, coupables dans cette affaire qui avait provoqué un véritable tollé dans la société marocaine et sur les réseaux sociaux, ont été condamnés, chacun, à une peine de réclusion criminelle de quinze ans de prison ferme, assortie d’une indemnisation financière de 100.000 dirhams à la victime».

D’après les sources du quotidien Assabah de ce jeudi 4 décembre, «après plusieurs audiences, la Cour qui a poursuivi les accusés en état de détention, leur a rappelé les faits retenus contre eux, à savoir le viol collectif du mineur, orphelin de son père, venu de la ville de Youssoufia pour assister aux festivités du moussem Moulay Abdellah Amghar».

Les coupables, originaires de la même ville, avaient drogué la victime avant de le violer, rappellent les sources du quotidien.

Au départ, le nombre des suspects étaient de quatorze comme l’avait souligné la mère de la victime dans sa plainte, avant que les investigations menées par les services de la police judiciaire compétente n’arrêtent la liste à six présumés coupables.

Lors des audiences, les avocats de la défense des accusés ont tenté de trouver des circonstances atténuantes pour leurs clients qui étaient poursuivis par le juge d’instruction près la Cour d’appel d’El Jadida pour des faits qui tombent sous le coup des articles 471 et 485 du Code pénal marocain.

La victime était soutenue, pendant les différentes phases du procès, par Me Hicham Hartoun, avocat de l’association «Touche pas à mon enfant», qui avait présenté à la Cour des preuves attestant le viol collectif. Dans une déclaration au quotidien, il a affirmé que les verdicts rendus dans cette affaire devraient être des références en la matière pour éradiquer le mal de la pédophilie dans le pays. À cette occasion, indique Assabah, Me Hicham Hartoun a présenté ses vifs remerciements à la princesse Lalla Meryem pour son intervention ayant permis à la victime un accompagnement psychologique et un traitement approprié pour soigner ce traumatisme.

Par La Rédaction
Le 03/12/2025 à 18h16