Vidéo. Variant britannique du Covid-19: voici comment se déroule, au Maroc, sa détection sur des prélèvements

le360

Le 27/02/2021 à 08h15

VidéoC'est un laboratoire de référence pour la grippe et les virus respiratoires de l'Institut national d'hygiène (INH) de Rabat qui est à la tête du consortium créé pour la veille génomique. Cette institution collecte les prélèvements des cas positifs au Covid-19 et réalise un séquençage génomique de ce variant du coronavirus SARS-CoV-2. Reportage.

Dans ce laboratoire de référence, à la tête du consortium créé pour la veille génomique, les prélèvements sont collecté pour la réalisation du séquençage génomique du Coronavirus SARS-CoV-2. 

C'est donc ici, à l’Institut National d’Hygiène de Rabat, que des laborantins et des biologistes spécialisés s’activent à chercher d'éventuelles variants de la souche du coronavirus SARS-CoV-2. Leur mission principale: collecter les échantillons et, bien entendu, les analyser.

L’objectif de ces scientifiques, désormais en réseau dans ce consortium, est d’identifier la présence d'éventuels variants de ce coronavirus circulant au Maroc, et de les caractériser à travers la technologie du séquençage génomique.

«Pour l’instant, seul le variant britannique [24 cas ont été détectés pour l’instant dans notre pays, Ndlr] a fait son apparition au Maroc», précise, interrogé par Le360, le professeur Hicham Oumzil, chef du service des virus, à l’INH.

Ce virologue précise, de plus, qu'un séquençage génomique a déjà été réalisé sur 1.000 prélèvements par la plateforme de veille génomique, mise en place le 16 février dernier.

Cette plateforme regroupe, en plus du laboratoire de référence de la grippe et des virus respiratoires de l’Institut national d’hygiène, le laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, le centre national de la recherche scientifique, ainsi que l’Institut Pasteur de Casablanca.

Fatema El Falaki est l'une des responsables du laboratoire de l’Institut National d'Hygiène. Cette biologiste souligne qu’il n’y a pas de différence dans les symptômes déjà connus du Covid-19, dans sa variante britannique: «c’est l’analyse biologique et le séquençage génomique, à travers une technologie très avancée qui permettent de détecter la mutation [du virus, Ndlr]».

Le professeur Hicham Oumzil, chef du service des virus de l'Institut national d'hygiène confirme le fait que la variante britannique du coronavirus est est plus contagieuse, mais que les vaccins qui ont été commandés par le Maroc, que ce soit celui d’AstraZeneca/Oxford, ou celui de Sinopharm, sont toujours efficaces pour une immunisation.

Par Fatima Zahra El Aouni et Khadija Sebbar
Le 27/02/2021 à 08h15