Il est huit heures trente du matin dans le quartier Al-Qods d’Agadir. Hassan Chhidoune ouvre les portes de son épicerie et met en place une barrière à l’entrée de sa boutique, un geste devenu habituel depuis le début de la crise sanitaire.
«Je commence toujours par me désinfecter les mains et nettoyer l’ensemble du magasin ainsi que le comptoir. Nous aussi, en tant qu’épiciers, nous avons peur pour nous et nos familles, mais notre mission, surtout en temps de crise, est de continuer à approvisionner les citoyens en denrées alimentaires essentielles», indique Hassan Chhidoune, propriétaire d’une épicerie à Agadir.
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Il y a eu une hausse de la demande au tout début de la crise mais «moul l'hanoute» assure: aucune pénurie est en vue au niveau des denrées alimentaires de base.
«J’appelle l’ensemble des épiciers à respecter les mesures de prévention préconisées par le ministère de la Santé pour se protéger et protéger leurs clients et leurs familles», poursuit-il.
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-Au niveau économique, les épiciers ont dû réduire leur temps de travail. Cela représente une petite perte au niveau du chiffre d’affaires, mais ce n’est pas ce qui compte . Le plus important, c’est la fin de la pandémie, souligne Hassan Chhidoune.
Les épiciers, comme toutes les personnes qui continuent de travailler à l’extérieur, sont ce qu’on peut appeler la deuxième ligne, car c’est grâce à leur travail que la vie continue, malgré le confinement et l’état de crise sanitaire que traverse notre pays.