La Vie Eco, qui revient sur le sujet dans sa publication en kiosque ce vendredi, souligne que le département de l’Agriculture a multiplié les sorties pour rassurer les citoyens quant à la capacité du Maroc à assurer un approvisionnement normal et régulier du marché marocain.
On apprend que le stock de blé destiné à la minoterie industrielle détenu par les organismes stockeurs couvre 3 mois d’utilisation, une couverture qui atteindra plus de 4 mois vers la fin du mois d’avril. Toujours selon le ministère de l’Agriculture, le niveau actuel des stocks disponibles permettra de couvrir les besoins nationaux grâce aux stocks issus de la production nationale 2018/19 et aux importations réalisées ou qui vont l’être au cours des trois prochains mois.
En ce qui concerne les légumes, la production des tomates primeurs couvrira les besoins du marché jusqu’au mois de mai. Même constat pour la pomme de terre et l’oignon. Au sujet des fruits, le niveau de disponibilité est très satisfaisant, indique le ministère, ajoutant qu’en plus des disponibilités, la production se poursuit de manière normale, permettant sur un plus long terme un approvisionnement régulier du marché. De même, la production des légumes et fruits couvrira les besoins du marché national même pendant le mois de Ramadan.
La Vie Eco note aussi que les produits laitiers, les viandes (rouge et blanche) sont disponibles sur le marché et que les stocks couvriront les besoins. Le journal fait aussi remarquer que le marché marocain ne souffrira d’aucune discontinuité dans son approvisionnement en produits agricoles et de la pêche et que le réapprovisionnement, en cas d’écoulement rapide dû à la fièvre acheteuse constatée chez les citoyens ces derniers jours, sera garanti grâce aux disponibilités suffisantes dont bénéficie le Maroc.
La Vie Eco insiste aussi sur le fait que l’approvisionnement en produits importés ne connaît aucune perturbation dans la mesure où les flux de marchandises se poursuivent normalement à l’import comme à l’export. Soulignons aussi que la GMS (grandes et moyennes surfaces) a été autorisée depuis le 17 mars à s’approvisionner directement auprès des producteurs sans passer par les marchés de gros.