Le coronavirus a chamboulé les habitudes. Depuis le début de l’épidémie en mars 2020, les Marocains -notamment ceux des villes- sont contraints d'adopter de nouveaux modes de vie et de s'habituer aux restrictions.
La nostalgie des instants d’avant le Covid-19 n'en est pas moins présente.
«Ça me manque, ces jours où je sortais où je voulais et quand je voulais. Cette liberté, nous l’avons perdue… Nous sommes obligés de rester cloîtrés chez nous, nos déplacements sont limités. Les cours en présentiel à l’université me manquent aussi», confie cette étudiante, interrogée par Le360, au hasard des rues de Casa.
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«Ce qui me manque? Ma famille! Je n’ai pas vu mes parents qui vivent à Safi depuis le mois de février. Hier par exemple, l’Aïd Al-Mawlid nous l’avons passé seuls avec les enfants. Lorsqu’on sort, c’est juste pour un tour rapide et nous rentrons à la maison», regrette cet homme.
Le voyage, les mariages, sortir sans masque… Ce sont là d'autres aspirations, d'autres manques, d'autres libertés perdues qui incitent les Casablancais interrogés par notre équipe à regarder le passé avec un peu de mélancolie.