L’annonce a été faite suite à une recommandation émise aujourd’hui par Jamila El Alami, directrice du Centre nationale pour la recherche scientifique (CNRS), dans le cadre d’un séminaire international ayant pour thème principal «Intelligence artificielle et droits humains».
Cette rencontre, la première du genre organisée par le CNDH, a vu la participation de plusieurs experts nationaux et internationaux notamment les présidents des Universités Mohammed V de Rabat et de Ibnou Toufail de Kénitra. La conférence a par ailleurs diffusé d’autres interventions par vidéoconférence émanant d’organisations mondiales telles que l’ONU ou l’UNESCO.
Le projet de recherche du CNDH sur l’IA serait associé notamment au CNRS, celui-ci étant un établissement public qui a déjà, selon sa directrice, financé et réalisé des études liées aux domaines sociaux à travers notamment le programme dit Al Khawarizmi, doté d’un budget de 50 millions de dirhams. «Mais, la recherche nationale sur le thème de l’intelligence artificielle reste timide», explique-t-elle.
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De son côté Mounir Bensalah a affirmé, dans une déclaration pour Le360, que «l’intelligence artificielle est une science et une technologie qui par le fait de la reproduction technologique de l’intelligence humaine peut avoir des effets négatifs sur les droits humains». Cet impact négatif se retrouve, a-t-il spécifié, «en matière de discrimination envers les femmes et envers un certains ensemble de groupes, mais également en terme de désinformation et d’effets palpables dans d’autres secteurs».
Le secrétaire général du CNDH a rappelé que l’UNESCO vient de publier une recommandation obligatoire pour ses pays membres appelant au respect de l’éthique. L’UNICEF a aussi emboîté le pas», a ajouté le secrétaire général du CNDH en confirmant l’engagement de son institution à la réalisation d’un projet de recherche scientifique étoffé sur la relation et l’implication de l’intelligence artificielle sur les droits humains.