Ambiance de deuil hier, mardi 2 novembre, à Sidi Rahal, alors que les membres de la famille et les voisins de l'une des deux victimes de la tuerie perpétrée dans une rue de la ville, se sont réunis sous une grande tente dressée près de la maison du défunt, pour assister à ses funérailles.
«Comme lui, je travaillais pour subvenir aux besoins de notre famille. Quand on m’a appelée pour m’avertir et que je suis venue, il était déjà mort», témoigne l'épouse du défunt. «J’ai perdu mon mari, mais aussi mon frère. Je demande à être réhabilitée dans mes droits, que justice soit faite», ajoute cette mère d’une famille de six enfants, dont trois poursuivent des études dans des écoles coraniques, les autres étant au chômage.
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Le défunt, veilleur de nuit près de la plage de Sidi Rahal, a été abattu dans son lieu de travail. «Je n’en ai pas cru mes oreilles quand le cheikh (auxiliaire d’autorité relevant du ministère de l'Intérieur) m’a appelé pour m’informer qu'il était mort», témoigne le beau-frère de la première victime, qui se trouvait à Safi au moment des faits.
L'adolescent, vraisemblablement sous l'effet de comprimés de psychotropes selon les premiers éléments de l'enquête, a abattu deux hommes et fait trois blessés dont une femme. L'enquête suit actuellement son cours.