C’est dans une grande émotion que le corps de Hassan Bassou a été inhumé, ce vendredi après-midi, au cimetière Al Mazar, à Ait Melloul, près d’Agadir, en présence des proches de la victime, de représentants des autorités locales et de plusieurs centaines de personnes de tous âges, venues priées sur la dépouille du défunt.
Des professionnels du transport de marchandises en provenance de tout le Royaume ont également fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à la victime. Ces derniers ont insisté pour que les autorités maliennes et marocaines travaillent ensemble afin de déterminer l'identité des auteurs de ce crime, et de les punir.
Les proches de la victime ont elles salué les efforts de l'Etat dans cette affaire, que ce soit au Mali ou au Maroc, pour faciliter le transport des corps des deux victimes depuis la capitale malienne, Bamako, en direction de Casablanca, et de là jusqu'à l'aéroport international Al Massira d'Agadir, pour les remettre à leurs familles.
Les dépouilles des deux conducteurs marocains sont arrivées ce vendredi matin à l'aéroport Agadir-Al Massira, à bord d'un vol en provenance de Bamako via Casablanca.
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La cérémonie de mise en bière et de scellement des cercueils où reposent les dépouilles des deux Marocains assassinés à 300 km de Bamako, le 11 septembre dernier, a eu lieu dans la capitale malienne hier, jeudi 16 septembre 2021, en présence de l’ambassadeur du Maroc au Mali, Hassan Naciri, de membres de l’ambassade, ainsi que de Moussa Diarra, président de l’Association d’amitié Maroc-Mali et de l’imam Thierno Hady Thiam, président du Conseil fédéral des adeptes de la Tariqa Tijaniya.
Les deux camionneurs marocains décédés, Lahoucine Id Bella et Hassan Bassou, ont été tués par des hommes lourdement armés. Un troisième Marocain, Mohamed Wakrim, a été blessé au cours de cette attaque et reçoit actuellement des soins dans une clinique de Bamako.
Selon plusieurs témoins oculaires, les assaillants étaient cagoulés, portaient des gilets pare-balles et disposaient d'appareils de communication. Après avoir commis leur crime, ils ont quitté les lieux sans voler le moindre objet aux victimes.
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