Un commissaire de police à la retraite abat sa femme enceinte à l'aide d'un fusil de chasse

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Revue de presseKiosque360. À Khouribga, un commissaire de police à la retraite aurait utilisé un fusil de chasse à sa disposition pour abattre son épouse enceinte. Une enquête a été diligentée pour lever le voile sur les circonstances du meurtre. Cet article est une revue de presse des quotidiens Al Akhbar et Assabah.

Le 24/05/2022 à 19h38

Un nouveau drame secoue Khouribga. Lundi après-midi, la ville minière était le théâtre d’un assassinat impliquant un commissaire de police à la retraite. En effet, ce dernier aurait abattu sa femme à l’aide d’un fusil de chasse. Un meurte qui a mobilisé les différents services sécuritaires, notamment les éléments de la police scientifique et technique qui se sont rendus sur place pour examiner la scène du crime.

Dans sa livraison du 25 mai, le quotidien Al Akhbar rapporte ainsi que la victime a été transportée à la morgue de l’hôpital Hassan II de Khouribga pour l’autopsie. La brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) est également intervenue, sur instruction du parquet général près la Cour d’appel de Khouribga, pour diligenter une enquête approfondie sur le drame et lever le voile sur ce crime abject.

Selon les premiers éléments de l’enquête préliminaire rapportés par le journal, le commissaire de police à la retraite aurait abattu sa conjointe à l’aide d’un fusil de chasse autorisé qu’il détenait. Le crime se serait déroulé au domicile du couple, situé dans le quartier Yasmina de la ville de Khouribga, ajoute la même. Les raisons qui l’auraient poussé à commettre ce crime restent, elles, inconnues pour l’instant.

En attendant, le mari suspect a été placé sous surveillance médicale sur instruction du représentant du parquet. Cette hospitalisation intervient suite à des complications que le commissaire de police à la retraite a eu en lien avec une opération chirurgicale réalisée avant le crime présumé. Il devrait ensuite faire l’objet d’une enquête approfondie de la police judiciaire sous l’autorité du parquet compétent.

D’autres informations sont révélées par Assabah qui consacre, lui aussi, un article au drame de Khouribga dans sa livraison du 25 mai. Selon ce journal, la victime, originaire de Benslimane et âgée de 38 ans, était enceinte. Mère d’un enfant, elle était la seconde épouse du commissaire de police. Sa première conjointe avait été retrouvée morte dans une chambre d’hôtel, sans que le mystère ne soit levé sur son décès.

A en croire le journal, le différend opposant le commissaire de police à la retraite et son épouse avait atteint son apogée lors du dernier mois de Ramadan. La défunte avait alors décidé de quitter le domicile conjugal pour fuir la violence de son conjoint et les doutes qu’il soulève sur son honneur. Quelques jours plus tard, l'ex policier parvient à convaincre son épouse de revenir au quartier Yasmina. 

Toujours d’après Assabah, la victime se retrouvait chez sa voisine, avant que son mari ne lui demande de rentrer pour lui préparer à manger. Alors qu'lee était occupée à préparer le repas, le commissaire de police aurait appuyé sur la détente. Le bruit engendré par le tir de fusil pousse la voisine à se rendre au domicile du couple, mais le conjoint l’en empêche, l’invitant à appeler la police et leur dire qu’il l’a tuée. 

Par Khalil Rachdi
Le 24/05/2022 à 19h38