Un Algérien sous les verrous pour trafic de voitures de luxe

Des voitures de luxe. DR

Revue de presseLes éléments de la gendarmerie de Ksar Sghir ont interpellé, vendredi dernier, un ressortissant algérien soupçonné d’appartenir à un réseau de trafic de voitures de luxe à l’échelle internationale. Le prévenu a été déféré devant le procureur du Roi qui a ordonné son placement en détention préventive. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Assabah.

Le 28/11/2024 à 20h48

Les éléments de la gendarmerie de Ksar Sghir ont dernièrement déféré devant le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Tanger un ressortissant algérien soupçonné d’appartenir à un réseau criminel de trafic de voitures de luxe.

Les membres de cette bande dérobaient des voitures en Europe qu’ils expédiaient par la suite au Maroc, rapporte Assabah du vendredi 29 novembre. Le mis en cause a été placé en détention préventive en attendant d’être soumis à une enquête approfondie par le juge d’instruction. Le prévenu a été interpellé vendredi dernier après la déclaration du vol d’une voiture émise par la France via Interpol. Le véhicule concerné a été localisé par le traceur GPS circulant entre le port de Tanger Med et la ville de Tanger.

Le conducteur de la voiture a été arrêté et placé en garde à vue. Cette opération a permis de saisir quatre véhicules haut de gamme volés en Europe, des téléphones portables, des devises, des documents et des cartes de séjour français. Des sources proches de l’enquête indiquent que le suspect réside de manière légale au Maroc et habite dans le quartier Tanger Balia avec d’autres ressortissants algériens. Ces derniers ont constitué avec des Marocains un réseau international de vol de voitures qu’ils expédient au Maroc par l’intermédiaire de Tanger Med, relaie Assabah.

Les documents de ces voitures sont falsifiés puis les véhicules sont introduits sur le sol national comme des véhicules importés. Les membres du gang les revendent par la suite au marché noir en pièces détachées. Au cours de son interrogatoire, l’accusé a révélé l’identité de ses complices, algériens et marocains, qui font l’objet d’avis de recherche à l’échelle nationale et internationale.

Par Hassan Benadad
Le 28/11/2024 à 20h48