La police judiciaire de Berrechid a déféré devant le parquet général, ce mardi 26 octobre, deux individus soupçonnés d’avoir triché à un concours organisé par la DGSN pour le recrutement d’inspecteurs de police. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mercredi 27 octobre, que l’un des suspect transmettait, via WhatsApp, les réponses des épreuves au fraudeur.
Ce dernier a été pris en flagrant délit de triche par le comité de surveillance qui l’a fait sortir de la salle pour le remettre à la police judiciaire. Conduit au poste de police, le mis en cause a reconnu les faits et a révélé aux enquêteurs l’identité du complice qui lui fournissait les réponses aux épreuves via WhatsApp. Une coordination avec les services de la DGSN a permis aux enquêteurs de localiser et d’interpeller le deuxième accusé.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que les investigations ont montré que le complice était un fonctionnaire de police qui avait réussi avec brio ce concours en 2019. Le mis en cause était dans la liste d’attente pour rejoindre l’institut royal de police de Kénitra, où il devait faire ses premières classes de policier. Sauf qu’en commettant ce grave délit, il a choisi le mauvais côté de la barrière et sera définitivement radié du corps de police. Les enquêteurs ont informé la direction générale de la sûreté nationale du fait que le deuxième suspect était un fonctionnaire de police.
Avisé, le parquet général a ordonné de placer en garde à vue les deux prévenus pour les besoins de l’enquête, avant qu’ils ne soient présentés devant la justice. Il faut rappeler que la DGSN avait prévenu les candidats aux concours qu’elle allait prendre des mesures strictes pour garantir la transparence et renforcer la surveillance, afin d’assurer l’égalité des chances et de saborder toute tentative de triche.