Dans une lettre, Chakib Benabdellah, président du Conseil national de l’Ordre des architectes du Maroc, appelle la profession au respect du règlement de construction parasismique, lequel a pour objectif de limiter les dommages en vies humaines et matériel susceptibles de survenir suite à des tremblements de terre.
Ce règlement définit la méthode d’évaluation de l’action sismique sur les bâtiments à prendre en compte dans le calcul des structures et décrit les critères de conception et les dispositions techniques à adopter pour permettre à ces bâtiments de résister aux secousses sismiques.
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Contacté par Le360, Benabdellah souligne que les professionnels sont tenus de s’assurer que les plans de structure, les détails techniques et les pièces écrites relatives à tout projet de construction sont établis par un ingénieur spécialisé habilité à exercer, et visés par un bureau de contrôle.
Ces documents doivent ainsi respecter les exigences de la réglementation parasismique, à savoir la RPS 2011. C’est ainsi, comme mentionné par le président du Conseil national de l’Ordre dans sa lettre, que l’architecte doit veiller à ce que l’ingénieur spécialisé le mentionne sur les différents plans, détails et documents exigés pour toute demande de construction.
Une activité sismique modérée
Selon ce règlement, il est demandé que l’ensemble des constructions et tous les éléments structuraux ne présentent vis-à-vis des forces sismiques de calcul qu’une probabilité assez faible d’effondrement ou de dommages structuraux importants pendant la durée de vie utile du bâtiment.
Globalement, le Maroc se caractérise par une activité sismique modérée. L’Institut national de géophysique (ING), chargé de surveiller l’activité sismique au Maroc, enregistre régulièrement une trentaine de secousses toutes les 24 heures. Des dizaines de stations sismiques distribuées sur tout le territoire permettent de capter ces mouvements.