Mercredi dernier, l‘ancien président du Moghreb Athlétic Tétouan (MAT), connu sous le pseudonyme de «Tamsamani», était de nouveau dans le box des accusés à la cour d’appel de Rabat. Il s’agit de la troisième audience du procès relancé après le renvoi de son affaire par la Cour de cassation devant cette juridiction chargée des crimes financiers.
En appel, rappelle Al Akhbar dans son édition du week-end des 17 et 18 mai, «Tamsamani, qui avait été arrêté par Interpol en Belgique sur la base d’un mandat d’arrêt international, a été condamné à quatre ans de prison ferme». Un allègement de peine pour ce trafiquant de drogue qui avait écopé en première instance d’une peine de six ans de réclusion criminelle, font remarquer les sources du quotidien.
Lors de la dernière audience de ce nouveau procès, Tamsamani a été confronté à d’autres trafiquants de drogue qui avaient assuré, lors de l’enquête et à la barre, ne pas le connaître.
En novembre 2023, l’accusé avait été initialement condamné à six ans de prison ferme, une amende de 10 000 dirhams, et au paiement de 360 millions de dirhams à la direction des douanes. En appel, sa peine de prison a été réduite à quatre ans de réclusion criminelle, tandis que l’amende et la somme à verser ont été maintenues.
Le deuxième accusé dans cette affaire avait vu lui aussi sa peine allégée en appel, de quatre à trois ans de prison ferme, en plus d’une amende de 5.000 dirhams et le versement de 270 millions de dirhams au profit de la direction de la Douane.
Le troisième individu impliqué dans cette affaire avait vu quant à lui sa peine confirmée en appel, soit deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 5.000 dirhams et de 12 millions de dirhams à verser à la direction de la Douane, indiquent les sources du quotidien.








