Tourisme: la vallée de l’Ourika retrouve son dynamisme grâce aux dernières pluies

Des cafés et restaurants dans la vallée de l'Ourika. (M.Markouk/Le360)

Le 10/04/2025 à 12h44

VidéoGrâce aux récentes précipitations et à la montée du niveau de l’oued, la vallée de l’Ourika connaît un regain d’activité économique et touristique. Une bouffée d’oxygène pour les habitants et les professionnels, après des années de stagnation.

Abondamment alimenté par les dernières pluies, l’oued Ourika a vu son niveau grimper, redonnant ainsi vie à l’écosystème naturel de la vallée qui l’entoure. Résultat, dans cette région où le tourisme rural est le principal pilier économique, les cafés, restaurants et hébergements affichent de nouveau une activité soutenue.

Dans un échange avec Le360, Nourredine Aït Blal, propriétaire d’un restaurant dans la région, ne cache pas son optimisme. «La situation s’est nettement améliorée avec les dernières pluies. Grâce à la montée du niveau de l’oued, qui est notre principale source de revenus, toute l’économie locale a retrouvé de sa vigueur, notamment les cafés, les restaurants et les bouchers, indique-t-il. On s’attend à ce que la région connaisse une forte affluence cette année».

Mustapha Amdah, gérant d’un café sur la rive de la rivière, confirme l’embellie: «La vallée de l’Ourika a récemment connu un afflux croissant de touristes. Les visiteurs arrivent de différentes villes du pays. C’était surtout le cas au cours des vacances de Aïd Al-Fitr quand les hébergements ont affiché complet

Des paysages à couper le souffle

Hamza Menkaoui, un touriste venu de Tanger, résume l’engouement pour la région. «Je suis venu à l’Ourika avec des amis, et nous avons vécu des moments merveilleux. Entre les paysages à couper le souffle et l’eau cristalline de l’oued, le lieu vaut le détour, confie-t-il. Mais ce qui nous a le plus marqués, c’est l’hospitalité et la générosité des habitants».

Ce retour en force de l’activité touristique et économique dans la vallée de l’Ourika constitue une source d’espoir pour les professionnels et la population locale, qui ont souffert de longues périodes de tassement de l’activité, dues autant aux facteurs climatiques qu’aux conditions économiques générales.

Par Mouad Marfouk
Le 10/04/2025 à 12h44