Tiznit: un SDF immolé par le feu, deux individus interpellés

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Les éléments de la police judiciaire de Tiznit ont rapidement interpellé deux individus accusés d’avoir provoqué la mort d’un sans domicile fixe (SDF), en le brûlant vif. Les détails de ce drame dans cette revue de presse du quotidien Assabah.

Le 01/12/2021 à 19h10

Le crime énigmatique d’un sans domicile fixe (SDF), mort brûlé vif, a été rapidement dénoué par les éléments de la police judiciaire de la ville de Tiznit. En effet, l’enquête ouverte sous la supervision du parquet compétent a conduit la police à l’arrestation de deux individus qui étaient en sa compagnie la nuit du drame. Ces deux individus, également SDF, auraient tenté d’induire en erreur les enquêteurs, en leur faisant croire que la victime s'était immolée par le feu après avoir sniffé de la colle et d’autres produits extrêmement dangereux.

Mais, lors de l’interrogatoire et confrontés aux témoignages de l’entourage de la victime, les deux individus ont reconnu les faits, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 2 décembre. Et de préciser qu’à la suite d’un conflit entre les trois SDF qui avait sniffé de le colle ensemble, dans la soirée de lundi dernier, l’un d’entre eux a inondé la victime d'un liquide inflammable, apparemment de l’alcool à brûler, avant d’y mettre le feu.

La scène a suscité l’indignation des passants et des riverains qui se trouvaient dans les environs du siège du pachalik de la ville. Leur intervention n’a pu permettre d'avoir raison du feu qui s’était emparé du corps de la victime, lui provoquant des brûlures au troisième degré. Alertés, les éléments de la protection civile ont transporté d'urgence la victime à l'hôpital régional d’Agadir pour tenter de la sauver. Mais, en dépit de tous les soins qui lui ont été procurés, la victime a succombé à ses blessures et brûlures, font savoir les sources du quotidien.

Les deux individus accusés d’avoir provoqué la mort de leur compagnon en le brûlant vif ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête ouverte sous la supervision du parquet compétent. D’après les sources du quotidien, les deux individus, âgés respectivement de 44 et 47 ans, ont des antécédents judiciaires. Cette enquête permettra de savoir s’ils ont commis d’autres crimes dans la région avant leur comparution devant le procureur général du roi près la Cour d’appel d’Agadir. 

Par Mohamed Younsi
Le 01/12/2021 à 19h10