Une approche participative regroupant les principaux intéressés, les élus et les acteurs de la société civile est à même de résoudre les problèmes que posent les quelques 15 millions d'hectares de terres collectives en matière de développement agricole, urbanistique et économique, estime Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Cette déclaration a été faite à l'occasion de l'ouverture, mercredi dernier, du débat national organisé par le ministère de l'Intérieur autour des terres collectives (soulaliyas et joumoue) sous le thème "Les terres collectives: Pour un développement humain durable".
Selon Baraka, cette approche se base sur trois piliers à savoir la "sensibilisation sur l'importance du règlement de ce problème qui vise à améliorer le niveau de vie des intéressés à travers la réforme du foncier, la préservation de l'environnement (eau, forêts, espèces, mer...) et la mise en place d'une vision futuriste pour éviter que des problèmes ne surgissent à l'avenir". "Nous voulons trouver une solution définitive aux problèmes des terres soulaliyas", a-t-il déclaré.